Saint Jacques La Mecque

J’ai mis deux fois plus de temps que d’habitude pour écrire ce « petit » papier sur ce film.J’ai voulu faire en sorte qu’il soit positif alors que ce que j’écrivais n’exposait que ses défauts.
Alors autant être sincère :  j’ai bien aimé ce film. Je l’ai trouvé touchant.

Je suis allée le voir sans aucun a priori, ni positif, ni négatif. Je ne suis pas spécialement fan de Muriel Robin, et la bande annonce n’est pas vraiment représentative.
Avant de partir j’ai fait un truc que je ne fais jamais : j’ai jeté un coup d’œil à Studio et Première histoire de ne pas aller voir une grosse bouse. Ni l’un ni l’autre ne l’avait vu.

Au final, ce n’est pas si mal.  Le discours religieux n’est pas vraiment présent, il s’agit surtout d’un discours sur le respect de l’autre, la vie, l’amour, l’amitié, la maladie, l’illettrisme … Mais ce n’est pas étalé non plus à la louche. Certes Muriel Robin n’est pas l’actrice de l’année, mais ce n’est pas grave, le film ne tient pas sur ses épaules.
Le fond est un peu confus surtout lors des scènes oniriques, fort jolies au demeurant, mais qui n’apportent pas grand-chose au film.
Un début qui rappelle Broken Flowers avec le parcours de la lettre de l’expéditeur au destinataire via le centre de tri. Des sacs à dos, des pentes herbeuses, des ruisseaux roucoulants, des gîtes ruraux surpeuplés…
Pourquoi l’ai-je aimé alors ? Peut-être parce qu’il est sans prétention et que les paysages sont jolis. Je sais, c’est faible.

Alors tant pis. J’ai bien aimé, en toute subjectivité. Point.

[Après recherche sur le net, Télérama ne l’a pas vu non plus. Quant au Parisien : il ne l’a pas aimé… en même temps, c’est Le Parisien. ]