Ya des jours où
On s’en prend plein la tête sans voir d’où c’est venu.
J’ai mis mes petits avatars, mais franchement je n’ai pas envie de rire, ni de sourire.
Je me sens un peu comme un punching-ball là.
En fait je n’arrive pas à exprimer comment je me sens tellement je suis étonnée.
Voilà : une personne qui m’est très chère m’a dit que je la prenais pour une abrutie. Comme ça de but en blanc au sujet d’une remarque anodine qui ne se voulait absolument pas ironique. Alors que depuis des jours elle semble éviter de me parler, ne semble prendre de mes nouvelles que par le biais du blog et répond plus que succinctement aux mails dans lesquels je prends de ses nouvelles. Du coup, elle s’est même désabonnée au blog.
J’ai bien compris que beaucoup de mes amis prennent de la distance à cause de la longueur de ma dépression. Je sais que je ne suis pas toujours marrante et que les meilleures intentions du monde ne me feront hélas pas guérir. J’ai juste besoin d’écoute, pas d’autre chose. Juste « un bon courage » suffit à mettre du baume au cœur même si ça peut paraître dérisoire. Je ne demande pas que tous mes amis se transforment en psy. J'en ai un, ça me suffit amplement.
Et puis ce n’est pas parce que je suis en dépression que je ne peux pas écouter les autres, compatir à leur malheur.
Bref, j’ai perdu une amie.
J’ai mis mes petits avatars, mais franchement je n’ai pas envie de rire, ni de sourire.
Je me sens un peu comme un punching-ball là.
En fait je n’arrive pas à exprimer comment je me sens tellement je suis étonnée.
Voilà : une personne qui m’est très chère m’a dit que je la prenais pour une abrutie. Comme ça de but en blanc au sujet d’une remarque anodine qui ne se voulait absolument pas ironique. Alors que depuis des jours elle semble éviter de me parler, ne semble prendre de mes nouvelles que par le biais du blog et répond plus que succinctement aux mails dans lesquels je prends de ses nouvelles. Du coup, elle s’est même désabonnée au blog.
J’ai bien compris que beaucoup de mes amis prennent de la distance à cause de la longueur de ma dépression. Je sais que je ne suis pas toujours marrante et que les meilleures intentions du monde ne me feront hélas pas guérir. J’ai juste besoin d’écoute, pas d’autre chose. Juste « un bon courage » suffit à mettre du baume au cœur même si ça peut paraître dérisoire. Je ne demande pas que tous mes amis se transforment en psy. J'en ai un, ça me suffit amplement.
Et puis ce n’est pas parce que je suis en dépression que je ne peux pas écouter les autres, compatir à leur malheur.
Bref, j’ai perdu une amie.