The Da Vinci Code suite et fin.
Ayé, fini !
Je dois dire que la suite est tout de même plus intéressante et mieux écrite que les premières pages ne le laissaient supposer. Ce n’est pas non plus un livre qui vous force à lire « encore un chapitre, puis je dors ».
Donc oui, le Da Vinci Code est un assez bon roman. Ce n’est pas non plus superbement écrit mais c’est agréable à lire.
Maintenant le contenu « historique ».
Car la polémique se situe surtout au niveau de la véracité des descriptions et faits que Dan Brown utilise pour nourrir son roman. Oui ce récit est une fiction, mais l’auteur expose certains faits comme réels, vérifiés alors qu’il n’en est rien.
Sans pour autant plonger dans des théories de complots et d’organisations secrètes, il pourrait être intéressant de connaître les faits qui gravitent autour de tout ceci. Ne serait-ce que pour améliorer ma culture historique assez lamentable. J’ai donc acheté d’occase Da Vinci Code : l’enquête de Etchegoin et Lenoir qui semble plus sérieux et moins axé marketing que ses concurrents.
En attendant une synthèse de ce livre. Je vous renvoie à plusieurs liens intéressants :
Un excellent article du non moins excellent Univers Littéraire.
Une vidéo de l’émission C dans l’air de France 5
Et si vous avez des liens intéressants à me donner je suis preneuse ! Postez-les dans les commentaires !
Enfin : pour répondre à Bel qui dans les commentaires de mon premier article me laissait espérer quelque chose de plus profond dans ce roman. J’ai trouvé ton analyse très intéressante, même si je ne la partage pas. Et pour une simple raison : en ce qui me concerne, Dieu et tout ce qui gravite autour n’est qu’une fumisterie crée par l’homme anxieux de ne pas comprendre la finalité de toutes choses.
Donc partant de ce postulat, une théorie sur l’accession à Dieu, ça me laisse de marbre. (En revanche l’humanisation de Jésus et les mensonges de l’Eglise m’intéressent davantage.)
De plus je ne crois pas que Dan Brown ait réellement eu l’intention de faire de son histoire un « plaidoyer » pour la réhabilitation de la femme au sein de la croyance chrétienne. Il utilise davantage celle-ci comme levier pour secouer le cocotier chrétien et choquer pour faire réagir : succès total !
Quand à l’acte d’amour, ma foi il ne sert qu’à rajouter du piquant, faire quelques allusions sulfureuses, et titiller l’imagination des gens qui associent souvent secte à pratiques sexuelles mises en scène cf Eyes Wide Shut (car il faut bien un peu de sexe aussi dans un best-seller !).
En somme j’ai du mal à voir autre chose dans ce roman que des intentions bien terre-à-terre.